C’est l’emplacement confidentiel de cette architecture pure, située en contrebas de la route escarpée qui mène d’Ibiza à San Jose. Une maison manifeste signée Bruno Erpicum qui s’inspire des fincas traditionnelles pour mieux communier avec la nature environnante. Welcome to paradise !
Dès l’entrée, toute la poésie de l’architecture holistique de Bruno Erpicum se dévoile. En accord avec les principes du feng-shui, l’architecte bruxellois a particulièrement théâtralisé l’entrée, installant un olivier, symbole de paix et de sérénité, dans un immense pot de chez Vondom. De part et d’autre, trois boules en bois chinées à Bali par La Maison de l’Eléphant.
Tel un temple contemporain, la maison s’ouvre sur un patio encadré de multiples colonnes qui créent la cohérence et l’identité du lieu. Dans cet atrium qui peut se fermer par temps mauvais, les chaises « Maia » de Patricia Urquiola ont été choisies pour ne pas oblitérer la vue en raison de leur large maillage (Kettal).
Sous un angle… arty. Choisi avec discernement, le mobilier met à l’honneur les créateurs contemporains et s’accorde à merveille avec les photos d’Eugenio Recuenco. Autour de la table dessinée par Antonio Citterio, les chaises anthropomorphiques « Her » de Fabio Novembre, se situent à la frontière entre art et design (Casamania).
Texte : Marie Daunas – Photos : Jean-Luc Laloux (Numéro 119)