10 questions à se poser pour bien aménager ses combles

Transformer ses combles pour en faire un espace habitable nécessite de s’interroger en amont avec attention. Usage, isolation, luminosité, chauffage… sont autant de points indispensables à envisager pour un aménagement réussi.

Texte Bénédicte Le Guérinel

01 – Quel est l’état de mes combles ?
Il est impératif de réaliser un état des lieux afin de déterminer les travaux à effectuer. On inspecte la configuration, la surface utilisable et l’état de la structure porteuse. Le type de charpente et la pente du toit conditionnent grandement les travaux nécessaires pour rendre les combles habitables.

02 – Quel usage pour mes combles ? 
Évaluer la surface habitable (plus de 1,80 m sous toiture) aide à déterminer l’usage possible. 10 à 15 m2 habitables permettent de loger une chambre ou un bureau. Dans 20 m2, on crée deux chambres d’enfant. Avec 30 m2, une suite parentale avec dressing ou un bel espace de travail. À partir de 40 m2, un espace multifonction avec home cinéma, billard, chambre d’amis…

SPÉCIFIQUES. Plaques de plâtre Placomarine® classées H1 pour pièces humides, résistance à l’humidité 6 fois plus élevée que le BA13 standard, plaques de plâtre 4Pro® aux bords amincis pour facilité de pose sur plafonds et soupentes, sur devis, Placo®.

03 – Quelle isolation ?  
Une bonne isolation est primordiale pour obtenir des combles confortables et pour limiter la consommation de chauffage. L’isolation par l’extérieur, ou ITE, est la technique la plus performante d’un point de vue thermique. De plus, elle préserve le volume habitable et permet de conserver apparente une belle charpente. L’isolation par l’intérieur, quant à elle, est plus simple à réaliser et plus économique.

GAIN DE PLACE. Laine de verre aux excellentes performances thermiques et acoustiques permettant d’optimiser l’espace dans les combles de 15 % par rapport à une isolation traditionnelle, étanchéité à l’air, « Vario® Confort », sur devis, Isover chez Point.P.

04 – Comment faire entrer la lumière naturelle ?   
En créant des ouvertures en toiture, bien sûr. Il faut savoir qu’une fenêtre de toit fait entrer deux fois plus de lumière naturelle dans les combles qu’une fenêtre verticale, et trois fois plus qu’une lucarne, même par temps couvert. À noter qu’afin de bénéficier d’une bonne luminosité, les surfaces vitrées doivent être au moins équivalentes au sixième de la surface de plancher à éclairer.

GRAND CLAIR DE JOUR. Association de deux fenêtres de toit installées côte à côte avec un espace de 10 centimètres, possibilité de raccorder plus d’ouvertures, grand choix de fenêtres (à rotation, à projection, motorisée…), solution « JUMO »,à partir de 843 € hors raccordement, Velux®.

05 – Faut-il remplacer les fenêtres de toit existantes ?   
Si elles ont plus de 30 ans, il est probable qu’elles nécessitent d’être changées. La génération actuelle arbore des profilés plus fins que les modèles d’ancienne génération, augmentant la surface vitrée jusqu’à 10 % en fonction des dimensions, tandis que la nouvelle qualité de vitrage offre une meilleure transmission lumineuse. 

06 – Comment bien choisir ses fenêtres de toit ?   
On commence par dimensionner leur taille en fonction des besoins de la pièce et de l’orientation du bâtiment. On s’assure ensuite d’une bonne répartition de la lumière dans la pièce entre les façades. Pensez qu’en été, lors des vagues de chaleur, les fenêtres de toit orientées au nord garantissent un accès à la lumière naturelle tout au long de la journée en évitant l’effet de surchauffe. 

07 – Quelle orientation choisir selon les pièces ?  
Une orientation côté nord offre un apport lumineux moins important mais constant, ce qui la rend idéale pour un atelier. L’est et le sud-est sont de bonnes orientations pour les chambres, qui restent fraîches l’après-midi et le soir. Le sud et l’ouest conviennent aux pièces à vivre, offrant la meilleure luminosité tout au long de la journée.

MULTI-AVANTAGES. Vinyle en rouleau à envers textile qui rend la marche confortable, atténue les sons et masque les irrégularités du sous-plancher, traitement de surface Extreme Protection, résistant et facile d’entretien, « Iconik Life Skane Herringbone », PVC 8,90 € le mètre carré, Tarkett.

08 – Quel chauffage ? 
Si l’on dispose d’une bonne hauteur sous faîtage, il est possible d’installer un plancher chauffant (qui surélève le sol et donc réduit la hauteur de la pièce). La solution idéale est l’installation d’une pompe à chaleur réversible qui permet de chauffer les combles en hiver et de les rafraîchir en été.

100 % ÉTANCHE. Parquet en chêne coloris cuir extra-mat, encliquetage étanche permettant une pose dans n’importe quelle pièce y compris la salle de bains, pose rapide, « Collection Cascada », 96,95 € le mètre carré, Quick-Step. 

09 – Quel revêtement de sol ?
Tout est possible. La tendance est au parquet, qui convient à toutes les pièces. Pour une chambre, de la moquette sera douillette. Attention, cependant, aux revêtements durs, en particulier le carrelage, qui peut s’avérer sonore pour les pièces situées en dessous.

ULTRA-RÉSISTANT. Parquet au style nordique en chêne européen certifié FSC finition mate, classe 33, idéal pour les espaces très fréquentés, facile d’entretien, « Hasslarp 3.0 XXL », 89 € le mètre carré, Bjelin. 

10 – Où placer l’escalier ?
On positionne l’escalier en fonction du futur aménagement. Si cet espace est destiné à devenir une pièce unique, l’escalier peut être placé d’un côté ou de l’autre. S’il doit comporter plusieurs pièces, mieux vaut le faire arriver sur un palier afin d’optimiser la distribution.

Article paru dans le supplément Résidences Rénovation du numéro 170 de Résidences Décoration.

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