Aérothermiques ou géothermiques, les PAC sont des appareils particulièrement économes pour chauffer son habitat. Quels sont les critères à prendre en compte lors de l’achat ?
Texte Bénédicte Le Guérinel
Aérothermique ou géothermique ?
On installe généralement une pompe à chaleur (PAC) aérothermique (air-eau ou air-air) sur une installation existante. Les PAC air-eau récupèrent les calories de l’air extérieur via une unité extérieure, et les utilisent pour chauffer l’eau du circuit de chauffage. La chaleur est ensuite émise par un plancher chauffant, des radiateurs à eau chaude, des unités à cassettes encastrées dans le plafond ou des ventilo-convecteurs muraux. Les pompes à chaleur air-air, quant à elles, restituent la chaleur sous forme d’air chaud via des ventilo-convecteurs muraux ou encastrés au plafond, ou un diffuseur centralisé (réseau de gaines qui dessert les différentes pièces de l’habitation).
La PAC géothermique utilise les calories présentes non pas dans l’air mais dans le sol, cela grâce à des capteurs souterrains. L’appareil fonctionne ensuite comme les modèles aérothermiques. Quelle que soit la température extérieure, le rendement est important. Mais l’installation d’une telle PAC requiert de gros travaux.
Basse ou haute température ? Réversible ou non ?
Avec une PAC basse température, la température de sortie se situe entre 35 et 45 °C. L’écart avec la température extérieure est réduit et le rendement meilleur. On la conjugue avec des radiateurs à chaleur douce ou un plancher chauffant. Avec une PAC haute température en revanche, la température de sortie avoisine les 65 °C. On l’installe plutôt en rénovation car elle permet de conserver les radiateurs haute température existants.
Dans les régions particulièrement chaudes l’été, l’installation d’une pompe à chaleur réversible est une bonne option. Il s’agit d’une PAC air-air capable de produire également de l’air frais. Plus son coefficient d’efficacité frigorifique (EER) est élevé, mieux elle rafraîchit.
COP et niveau sonore
On identifie la performance d’une pompe à chaleur grâce à son coefficient de performance (COP). Celui-ci est calculé en divisant la puissance calorifique restituée par rapport à la puissance électrique absorbée. Plus il est élevé, moins l’appareil est énergivore. Une pompe à chaleur est considérée comme performante à partir d’un COP de 3. Autre point à vérifier lors de l’achat d’une PAC : son niveau sonore. En effet, les pompes à chaleur sont souvent bruyantes ; il faut éviter de les installer sous les fenêtres d’une chambre ou d’une pièce de vie, ou trop près de chez les voisins.
01 – DEUX EN UN.
Modèle alliant PAC air-eau pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, et PAC air-air pour le chauffage seul et rafraîchissement, adaptateur wifi inclus. « Aquarea EcoFleX », à partir de 13 250 € HT, Panasonic.
02 – ADAPTABLE.
PAC air-eau assurant chauffage et production d’eau chaude sanitaire, solution bas carbone et économique, 9 références de 8 kW à 17 kW pour s’adapter à tous les projets. « Aérolia Duo », à partir de 9 377 € HT, Thermor.
03 – COMPACTE.
PAC air-eau réversible connectée, s’intègre dans un espace réduit, technologie Constant Power lui permettant de maintenir sa puissance jusqu’à - 7 °C, toutes options de série. « Yutaki S 2.0 », à partir de 8 016 € HT, Hitachi.
04 – TEMPÉRATURES EXTRÊMES.
PAC réversible disponible en 4 puissances jusqu’à 7 kW, fonctionne de - 15 °C à + 50 °C, fonctions déshumidification et purification de l’air. « Climate 6000i »,1 082 €, Bosch Home Comfort.
05 – FILTRANTE.
PAC air-air réversible à technologie Inverter, filtres HAF et catalytique, fonction déshumidification, mise en route automatique des différentes fonctions, haut rendement et silencieuse. « SC60 »,849 €, Qlima.
06 – RÉNOVATION.
PAC monobloc air-eau pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire jusqu’à 70 °C même par grand froid, adapte sa puissance aux conditions extérieures pour un maximum d’économies d’énergie, idéale en modernisation. « HRC70 Premium + », 23 696 €, Intuis.
Article paru dans le numéro 174 de Résidences Décoration.
