Atelier Alain Ellouz : émotion à fleur  de matière

En collaboration avec Ateliers Danneels + Zafiro, Atelier Alain Ellouz ouvre un nouveau chapitre tout feu tout flamme avec la collection «Incandescence». Ses luminaires inaugurent l’alliance de l’albâtre avec le bois brûlé.

Texte Lucie Tavernier

Passionné par cette pierre rare aux caractéristiques uniques, le « maître de l’albâtre » n’a de cesse de défricher de nouveaux horizons pour lui tailler une place à part dans le monde du design contemporain, s’appuyant sur un savoir-faire inégalé pour la rendre éternelle. Vingt ans d’innovations exclusives pour protéger et magnifier cette matière par nature fragile et friable, permettent ainsi aujourd’hui à Alain Ellouz, fondateur d’Atelier Alain Ellouz, d’explorer ses multiples possibilités et de les mettre en lumière, comme en témoigne sa Fondation pour l’albâtre, véritable creuset créatif rassemblant des artistes de tous bords. C’est justement lors d’un concours de métiers d’art que cet inlassable découvreur a croisé la route des Ateliers Danneels + Zafiro, spécialistes du bois brûlé, technique d’origine japonaise. « Sa profondeur de noir est hypnotique, les veines du bois révélées au contact de la flamme, soulevées quand les écailles se marquent dans les courbures, invitent à la contemplation », décrit Hugo Danneels, ­ébéniste. Avec la douceur translucide de l’albâtre, et son délicat motif évoquant un nuage, le contraste est évident, puissant, et inspire d’emblée à Alain Ellouz une collection de luminaires, dont il confie le design aux Ateliers Danneels + Zafiro. Dévoilés pour certains au dernier Salone del Mobile de Milan, puis à la rentrée à Paris Design Week au sein de la galerie Alain Ellouz, les premiers modèles d’« Incandescence » subjuguent. « Ces deux matières se comportent d’une façon très particulière l’une par rapport à l’autre ; les formes que nous avons dessinées créent un dialogue entre elles », raconte Julie Figueroa Zafiro, la designer du duo. Tantôt d’une poésie onirique, comme les lampadaires « Flame », qui, multipliés, se muent en claustra, tantôt graphiques, comme ceux de la ligne « Terra », ou bien japonisants, à l’instar des suspensions majestueuses « Odyssée », ces luminaires singuliers font jaillir un clair-obscur fascinant, dont les nuances infinies campent une atmosphère magique. Une ode à la beauté brute.

Élégamment déstructurée, la sculpturale lampe « Terra » se décline également en suspension. © DR
Les lampadaires « Flame », hommages à une nature stylisée, architecturent et mettent en lumière l’espace. © DR
Déployant des dimensions magistrales, 120 ou 180 cm de longueur, la suspension « Odyssée » invite à un voyage immobile. © DR

Article paru dans le numéro 178 de Résidences Décoration.

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