Quand Moncler, pionnier de la mode lifestyle descendue des pistes alpines en ville, lance sa collection de parfums, baptisée « Les Sommets », dont un versant home, elle s’inscrit dans le même sillage… luxe, originalité, mixité.
Texte Anne-Marie Cattelain-Le Dû
Cinq fragrances pour elle et lui et deux compositions pour la maison, à forte personnalité, avec comme fil rouge le bois composent une gamme essentielle et luxueuse, rappelant les montagnes, les chalets, les forêts aux senteurs extrêmes. Le brief « Push for higher peaks », phrase résumant depuis toujours le positionnement de la Maison Moncler, est interprété par cinq parfumeurs de renom. « Le Cèdre bleu » d’Antoine Maisondieu, signature olfactive de toutes les boutiques Moncler du monde, alliance d’essence de cèdres de l’Atlas, de Virginie, du Texas, d’encens, de mousse de chêne et de musc, se décline en parfum d’intérieur et en bougie pour que les senteurs de la montagne embaument chaque demeure, suggèrent l’évasion, grandeur nature entre pics enneigés, sous-bois moussus et profondes vallées.
Ce sillage se cache mystérieusement dans un flacon facetté dont la transparence du laquage brun ambré laisse à peine deviner des reflets de bois fumé, d’or patiné, de cuivre mat, d’acajou ombré. Un capot de verre signé discrètement du logo Moncler embossé au sommet scelle ce bel objet qui ré-interprète les codes du traditionnel flacon d’apothicaire, se nichant dans un écrin en papier brun texturé, rappel du veinage des lambris foncés des boutiques Moncler. Raffinement réaffirmé
Bougie, 90 €, parfum d’intérieur 150 ml, 110 €
Cinq eaux de parfums pour célébrer un héritage d’excellence
« Le Bois glacé » de Fabrice Pellegrin marie les notes épicées, délicates du vétiver d’Haïti à celles, acidulées, légèrement amères, de la bergamote de Calabre. « Les Roches noires » de Nathalie Lorson s’empare de la sensualité sauvage du patchouli d’Indonésie, qu’accentue la chaleur ambrée du labdanum. « Le Solstice » de Daniela Andrier accorde la fraîcheur poudrée de l’iris à l’enveloppant bois de santal. « Haute Montagne » d’Antoine Maisondieu ose lier la vanille de Madagascar gourmande, un rien poivrée, aux bois blonds musqués d’altitude évoquant les refuges, la neige. Enfin, « La Cordée » d’Ane Ayo & Nathalie Lorson révèle la tonicité d’un trio détonnant cyprès, thé noir et bergamote.
Parfum 100 ml, 190 €
Article paru dans le numéro 169 de Résidences Décoration.