Rencontre avec François Berléand

Les petits plaisirs 
de François Berléand

Il avait quelque peu délaissé 
le cinéma pour les planches 
mais retrouve le haut de l’affiche avec L’Antiquaire face à Michel Bouquet et Entre amis, comédie chorale avec Gérard Jugnot, Daniel Auteuil et Zabou Breitman. Rencontre avec un hédoniste
de comédien.

Par Jean-Pascal Grosso
Sa définition de l’art de vivre ?

– En premier lieu, ne pas faire aux autres ce que je ne souhaiterais pas qu’on me fasse. S’intéresser aux gens et réciproquement. Que l’échange se fasse. Et puis j’aime la politesse, l’éducation « bourgeoise ». Ne pas parler fort, savoir écouter et recevoir. Etre reçu aussi. Bien boire, bien manger, avoir la culture du plaisir, de l’agréable. Et partager ses goûts, en musique, en cinéma, en théâtre.

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Ses voyages ?

– J’en ai fait des insensés. J’ai beaucoup bougé, grâce à mon travail. Maintenant, j’aimerais découvrir d’autres pays, de manière plus posée, comme la Nouvelle-Zélande. Il paraît que c’est merveilleux.

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Ses hôtels ?

– J’ai été conquis par l’accueil au Shangri-La de Kuala Lumpur. Un transport d’aise…
Leur service est tout simplement inouï. Sinon, à Paris, le Meurice pour son bar. Et le Park Hyatt, pour sa situation et son restaurant, le Pur.

Ses luxes ?

– Avant, je n’osais pas, mais aujourd’hui, j’aime sortir une très bonne bouteille, comme ça, pour le plaisir, avec une assiette de coquillettes. Un Pétrus que j’avais depuis 25 ans avec un repas qui n’avait pas d’intérêt particulier. Maintenant que je n’ai plus beaucoup de temps devant moi, autant en profiter.

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Ses souliers ?

– Je suis un fou de chaussures. Je ne sais pas combien je dois posséder de paires. On m’en a offert récemment des sublimissimes, des Alberto Fasciani, faites main. Très belles, à bout rond, d’un marron très foncé. Je les mets très souvent. C’est un rêve comme souliers. Sinon, j’ai évidemment des Weston, des Church’s, des Bowen…

Son produit de beauté ?

– Franchement, je n’en ai pas. Vous avez vu ma gueule ? (rires)

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Son parfum ?

– Pour un homme de Caron. Même si je ne le porte pas spontanément.

Sa montre ?

– Une Zenith Elite. On ne peut pas faire mieux. C’est un cadeau de ma compagne. Une montre d’une beauté incroyable, je la porte tout le temps. Et j’en ai plein des montres ! Des Piaget, des Jaeger-LeCoultre, des Iwc… mais c’est celle-là que j’aime le plus. Extra-plate, automatique, en or gris. C’est une montre discrète que seuls les connaisseurs remarquent. Le contraire de la Rolex.

Son refuge ?

– Le seul moyen pour moi d’être peinard, c’est d’aller loin, sur une île. Au Six Senses Laamu des Maldives ou au Royal Palm de Maurice, qui vient d’être refait à neuf, par exemple.Plus proche, il y La Gazelle d’or, à Taroudant, au Maroc. A la fois un établissement de luxe éblouissant et une des meilleures tables du pays avec de magnifiques produits bio. Bon, évidemment, tout le monde n’a pas les moyens… Sinon, j’aime fréquenter la clientèle très chic et parfois désargentée – ça arrive ! – du Radisson de Djerba. Les chambres y sont spacieuses, sans mauvais goût, et
tout y est abordable. En plus, l’ambiance est plaisante, légère, assez particulière.

L’Antiquaire de François Margolin, sortie le 18 mars. Entre Amis d’Olivier Barroux, sortie le 22 avril.

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